Voitures et camping-cars sur un même parking.
Une cohabitation à l'amiable qui pourrait évoluer rapidement pour devenir plus confortable pour tout le monde. Parkings réservés aux voitures, oui, mais pris d'assaut parles camping-cars. Un stationnement qu'un projet à l'étude pourrait réguler.
A U bord du lac Der Cnate Coq, certains se regardent en chien de faïence. Surtout les automobilistes, qui voient les parkings pour véhicules légers occupés par des géants de la route. « Un camping-car prend quatre places de voitures », lâche avec amertume certains.
A U bord du lac Der Cnate Coq, certains se regardent en chien de faïence. Surtout les automobilistes, qui voient les parkings pour véhicules légers occupés par des géants de la route. « Un camping-car prend quatre places de voitures », lâche avec amertume certains.
Car au lieu de se garer en épi, les chauffeurs de camping-car prennent la tangente, et s'installent en longueur… Plus confortable pour eux, plus encombrant pour les autres.La liberté de l'un s'arrête là où commence celle des autres.
Oui, mais voilà, ils vont où les camping-cars ? Car aucune aire spécifique n'est aménagée autour du Der. Un équipement qui fait défaut.À l'office de tourisme, on en est bien conscient. Thierry Cherrière, président de la structure, s'est attaqué au problème. Qui n'en est pas un. Car « même s'ils ne consomment pas comme les autres, c'est une partie de la clientèle ». Et non négligeable. Au syndicat du Der, un projet est donc à l'étude. Sophie Goberville en rappelle l'objectif : « Continuer à accueillir les camping-caristes sans pénaliser les automobilistes et en faisant en sorte qu'il y ait une retombée économique ».Il faut dire que les parkings de la station de Giffaumont ont été pensés il y a 20 ans.
En ce temps-là, pas de vague de camping-car. Depuis, le Der est devenu une destination très prisée de ces touristes itinérants et autonomes. Alors aujourd'hui le syndicat planche pour « trouver la solution réglementaire qui ne soit pas un « repousse » camping-car », avance Thierry Cherrière. « Actuellement a lieu une étude par un bureau spécialisé ». Avec comme but de « structurer et accueillir de manière professionnelle ».
Une étude sur le terrainIsabelle Pierre, du cabinet MLV conseil, réalise justement sur le terrain cette étude. En contact avec les intéressés, c'est « sur la base d'un questionnaire et d'échanges directs » que l'enquête est réalisée. À terme, plusieurs situations sont envisagées. Peut-être une solution panachée, qui intégrerait les gestionnaires de camping d'une part, ou également des prestataires touristiques pour une sorte de camping à la ferme.
Également envisagée, des aménagements d'aires de camping-cars.L'étude n'a pas encore donné de conclusions que déjà des solutions se profilent. Et que beaucoup espèrent opérationnelles assez vite.S.C.
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